BERGER BLANC SUISSE 

Historique de la race

C’est en Allemagne, vers 1890, que débute l’histoire du Berger Blanc Suisse. Un dénommé Max Von Stephanitz avait en tête de créer l’idéal en matière de chien de berger. Il réussit à créer des Bergers allemands, mais la couleur blanche n’était plus admise une fois que le standard a été établi. Il n’était pourtant pas rare d’obtenir un chiot immaculé, mais les éleveurs taisaient leur existence. 

Le Berger Blanc Suisse n’est apparu officiellement en Allemagne qu'en 1980. Des clubs d’éleveurs apparaissent petit à petit à travers le monde mais cette race n’est officiellement standardisée qu’en janvier 2003. La Suisse avait alors demandé à ce qu’on lui accorde la « paternité » de cette race. 

Particularités physiques

Son poil : double, il peut être long ou de longueur moyenne.
Sa couleur : entièrement blanc.
Sa tête : crâne peu bombé, stop peu marqué et truffe de taille moyenne. 
Ses oreilles : attachées haut et parallèles, elles sont bien dressées. Les pointes vont vers l’avant. 
Ses yeux : de taille moyenne et en amande. Leur couleur est brun plus ou moins foncé. 
Son corps : la musculature est impressionnante bien que l’ensemble soit parfaitement harmonieux. Le dos est horizontal.
Sa queue : attachée bas, elle peut descendre sous le jarret. Elle est très touffue et se présente sous forme de sabre.

 

Le Berger Blanc Suisse est un chien qui s’attache énormément à ses maîtres. Très doux, de nature curieuse, il peut être très attentif aux activités de bricolage et de jardinage comme il aime expérimenter de nouveaux jeux. Très intelligent, l’agressivité ne fait pas partie de son caractère, ce qui en fait un très bon animal de compagnie pour les jeunes enfants. Son unique point faible est qu’il supporte mal la solitude. Il lui faut donc beaucoup d’affection et de présence humaine. Il peut aussi faire un bon chien de garde.                       Le Berger Blanc Suisse est moyennement docile. Il faut l’éduquer fermement mais en douceur à cause de son extrême sensibilité. Plus tôt il est habitué à une situation, plus vite il s’y adapte. Il doit donc se familiariser aux habitudes de la maisonnée (rythme de vie, heures des repas, etc.) très tôt pour ne pas se sentir délaissé. Il a certes besoin d’affection, mais il est préférable de ne pas lui témoigner un intérêt excessif. Il risquerait de trop s’attacher et aurait beaucoup de mal à supporter les absences (même courtes) de ses maîtres. Adapté au travail, Le Berger Blanc Suisse peut remplir beaucoup de fonctions d'utilité (chien de patrouille, antidrogue, anti-explosif, etc.)